La ration doit être adaptée aux besoins de l’animal et fournir à la flore ruminale un apport équilibré et régulier en nutriments. Un pH stable de la panse et des conditions anaérobies assurent une prolifération importante de micro-organismes et donc une bonne dégradation des fibres végétales et une quantité importante de protéines microbiennes. La santé de l’animal joue un grand rôle dans ces procédés.
Une très bonne ingestion et ensuite?
Les vitamines et oligoéléments sont des éléments essentiels pour rendre disponibles les différents nutriments (acides aminés, protéines microbiennes, précurseurs du propionate, etc), afin de permettre un bon maintien de l’état de la vache, mais aussi la production de lait, la reproduction et une bonne immunité.
Les vitamines et oligoéléments jouent un rôle irremplaçable lors de la transformation des nutriments en source d’énergie; par exemple le propionate en glucose, fournissant de l’énergie aux cellules du corps et élément de base de la formation du lait. En outre, ces protéines participent à la réparation de l’ADN et au maintien de la structure. Elles conditionnent la transmission des signaux. La couverture des besoins en vitamines et oligos joue un rôle essentiel. Une carence en une de ces substances peut avoir un effet sur l’ensemble de l’approvisionnement. La société pour la physiologie alimentaire ( GfE ) prend déjà en compte le coefficient de sécurité lors de ses conseils d’approvisionnement.
Un excédent d’oligoéléments et de vitamines est aussi à éviter car il est lié à une augmentation très nette du stress oxydatif. Cela entraîne une concentration d’éléments toxiques dans les produits animaux ainsi que dans les déjections, qui pèsent sur la qualité de vie des animaux, des humains, et sur l’environnement.
Aspects de la biodisponibilité des vitamines et des oligoéléments
Pour une substance donnée, la biodisponibilité représente la part qui peut être utilisée par le corps. Elle couvre ainsi un aspect écologique et économique. L’organisme s’efforce de maintenir constant la concentration en oligoéléments dans les cellules du corps et dans le sang. Il assure ainsi le bon déroulement du métabolisme, par la mobilisation des réserves en conséquence. En cas de carence, l’absorption augmente, alors qu’en cas d’excédent, l’absorption diminue et les excrétions sont plus importantes. Ainsi, la biodisponibilité n’est pas constante et baisse lorsque les apports croissent. Tous ces processus sont consommateurs d’énergie, c’est pourquoi un apport adapté et équilibré est plus économique.
Influences sur la biodisponibilité – le type de liaison joue un rôle important, particulièrement pour les oligoéléments
Les oligoéléments liés organiquement ont une biodisponibilité nettement plus élevée que les oligoéléments simples. La liaison à un petit acide aminé diminue les besoins en énergie nécessaire à l’absorption. On remarque également des interactions entre ces substances : ces dernières sont soit antagonistes soit synergiques. Par exemple, une teneur trop élevée en fer entraîne une carence en cuivre. De même la disponibilité de la vitamine A et du ß -carotène baisse lors d’excès de vitamines D et E.
De plus, un taux d’absorption important diminue le temps pendant lequel les micronutriments peuvent être absorbés. Cependant, d’autres éléments peuvent réduire la disponibilité des nutriments, comme par exemple le nitrite, le nitrate et le potassium qui freinent l’absorption du ß-carotène et de la vitamine A. Le phytate, le tanin et la lignine sont autant de facteurs qui influencent la biodisponibilité des nutriments. Un traitement thermique préalable augmente la biodisponibilité alors qu’un milieu acide de la panse la baisse.
A retenir
Développé à partir de ces connaissances, KeragenLonglife® apporte à vos vaches un approvisionnement adéquat et efficace, il contribue à soulager le métabolisme et à ménager l’environnement. De plus, les vitamines B protégées lors du passage dans le rumen assurent la transformation de l’énergie alimentaire en glucose en cas de hautes performances.
Certes, pour de faibles performances, les micro-organismes de la panse produisent de la vitamine B en quantité suffisante à partir d’une alimentation riche en fibres. Mais avec une part plus importante de concentrés, certaines carences en vitamines B peuvent apparaître. Les vitamines B non protégées sont utilisées par la flore ruminale pour son propre métabolisme. Par conséquent on ignore de quelle quantité de vitamine B dispose chaque vache. Les vitamines B protégées diminuent le risque de carence.
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